Sur le thème “Sacré, impie, magique”, nous avons eu le plaisir d’écouter la communication suivante :
Virginie DUPUY (Sorbonne Université) – « Pratiques magiques, pratiques étrangères ? Géographie du sacré dans l’épopée flavienne chez Stace, Silius Italicus et Valerius Flaccus »
Dans les textes antiques, les pratiques magiques sont souvent associées à des pratiques étrangères. Ce lieu commun particulièrement présent chez les auteurs latins de l’époque impériale participe, comme cela a déjà été bien montré, de la mise à distance d’usages jugés dangereux pour le corps social. La poésie n’échappe à pas ce topos. Suivant les modèles de leurs prédécesseurs, les poètes de la Rome flavienne se sont livrés à la peinture de cérémonies magiques où sont mis en scène rites et magiciens étrangers. C’est cette relation entre magie et identité étrangère que nous avons voulu explorer ici, dans ce corpus. Nous nous sommes demandé comment Stace dans la Thébaïde, Silius Italicius dans la Guerre Punique et Valerius Flaccus dans les Argonautiques utilisaient et peut-être revisitaient cette thématique dans le contexte de la Rome de la fin du Ier siècle ap. J.-C.
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
jhoudenot (22 février 2021). Année 2020-2021 : Séance 3. Antheia. Consulté le 13 février 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/b7sv